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Bernard Carlier est maître artisan coiffeur, retraité. Depuis toujours fervent défenseur de l’artisanat, il continue à s’engager au sein de la CNAMS et de l’U2P Île-de-France pour défendre les intérêts des artisans, commerçants, et plus largement des travailleurs indépendants au sein des organismes sociaux comme le Conseil de la protection sociale des travailleurs indépendants. Portrait.


C’est en 1957 que Bernard Carlier, CAP en poche, débute sa carrière de coiffeur chez Alexandre, rue Saint-Honoré à Paris. Après son service militaire, il obtient le Brevet Professionnel et reprend le salon de coiffure familiale comme coiffeur – visagiste styliste en 1963.

En 1968, il entre au Syndicat des Maîtres Coiffeurs de l’Ile de France et s’investit peu à peu pour la promotion de la profession notamment en participant à partir de 1974 au jury aux examens C.A.P et Brevet Professionnel, puis en étant nommé Inspecteur du Statut Professionnel de la Coiffure par la Chambre de Métiers. Administrateur de la Chambre Syndicale Régionale des Maîtres Coiffeurs, il est élu en 1979 Conseil Suppléant Prud’homme au tribunal de Prud’hommes d’Argenteuil, puis Président du Syndicat des Maîtres Coiffeurs des Yvelines.

Dans les années qui suivent, son engagement évolue et Bernard Carlier accepte de porter plusieurs mandats : assesseur au Tribunal de Sécurité Sociale de Versailles, Commissaire pour l’épreuve Nationale des Meilleurs Ouvriers de France – Section Coiffure Hommes, Président Général du Département des Yvelines pour le C.A.P. – B.P. – B.M. Coiffure, Délégué Consulaire à la Chambre de Commerce Yvelines, Délégué Consulaire à la Chambre de Commerce Yvelines, etc …

En 1986, c’est donc « tout naturellement » que Bernard Carlier est élu Administrateur de la Chambre de Métiers Interdépartementale, puis en 1989, rejoint le Bureau de la Chambre de Métiers Interdépartementale 78 – 91 – 95.

Dans les années qui suivent, il continue de s’engager, promeut et défend avec force l’intérêt des artisans et, en 1993, est élu 1er Vice-Président de la Chambre de Métiers Interdépartementale 78.91.95 et Président Départemental des Yvelines.

En 2000, il est réélu Président de la Chambre de Métiers des Yvelines et est élu 1er Vice-Président de la Chambre de Métiers Régionale d’Ile-de-France. Son ascension continue en 2005, alors réélu à la présidence de la Chambre de métiers des Yvelines, ses pairs l’élisent Président de la Chambre Régionale de Métiers et de l’Artisanat d’Ile de France.

A ce titre, il rejoint l’Assemblée Permanente des Chambres des Métiers et de l’Artisanat, et en 2008, est élu membre des commissions Formation , Culture ,tourisme et sport du CESR IdF (Conseil Economique et Social).

Enfin retraité après une vie professionnelle bien remplie, Bernard Carlier est élu président de la Fédération Île-de-France des retraités de l’Artisanat (FENARAC ).

Bernard Carlier au micro, aux côtés de Armand Arianer, Président de la CMA d’Île-de-France

Parallèlement, en 1989, Bernard Carlier est élu Président du Groupement Interdépartemental 78.91.95 de la Confédération Nationale de l’Artisanat et des Métiers (C.N.A.M.), et en 2007 il devient Président Régional IdF pour la CNAMS.

Bernard Carlier, aux côtés de Valérie Pécresse et Gérard Larcher
Bernard Carlier, aux côtés de Valérie Pécresse et Gérard Larcher

Son engagement sans faille se retrouve également au sein de son propre Salon de coiffure.

En 1980, Bernard Carlier se voit récompensé de la Médaille de bronze de la Chambre de métiers des Yvelines, en 1983 du titre de Maître Artisan, puis en 1986 de la Médaille d’argent de la Chambre de Métiers.

En 1987, il est promu Chevalier dans l’Ordre National du Mérite et l’année suivante, au rang d’Officier dans l’Ordre des Palmes Académiques.

En 2004, il sera élevé au grade de Chevalier de la Légion d’Honneur puis, en 2009, Bernard Carlier sera promu Chevalier dans l’ordre national du mérite agricole.

« A 81 ans passés, j’ai toujours ce besoin de m’investir dans le social au service du monde des artisans-commerçants que nous sommes.

Avec la crise que nous connaissons et qui perdure, les artisans et les commerçants sont chaque jour confrontés à des problèmes sans avoir le temps matériel de s’en occuper ; et dans ce contexte, les retraités ont un rôle important à jouer aux côtés des chefs d’entreprise notamment au travers de mandats au sein de l’U2P, la CNAMS, les syndicats professionnels.

C’est notre rôle de les représenter et de les défendre au sein des organismes dont le rôle est de les aider à surmonter et faire face à ces difficultés.

C’est la raison de mon engagement au sein du CPSTI, Conseil de la protection sociale des travailleurs indépendants, notamment. »

Bernard Carlier, administrateur de la CNAMS Île-de-France


Le CPSTI, qu’est-ce que c’est ?

Le Conseil de la protection sociale des travailleurs indépendants (CPSTI) a été créé dans le cadre de la réforme du RSI notamment pour :

  • veiller à la bonne application aux travailleurs indépendants des règles relatives à leur protection sociale ;
  • veiller à la qualité des services rendus aux travailleurs indépendants par les organismes assurant le recouvrement des cotisations et le service des prestations ;
  • déterminer les orientations générales relatives à l’action sanitaire et sociale déployée en faveur des travailleurs indépendants ;
  •  piloter le régime complémentaire d’assurance vieillesse obligatoire et le régime invalidité-décès des travailleurs indépendants ainsi que la gestion des capitaux destinés à la mise en œuvre de ces régimes ;
  • animer, coordonner et contrôler l’action des instances régionales.

Le CPSTI a aussi des missions consultatives et s’est doté d’un dispositif de médiation national et régional.

Une action sociale pour aider les travailleurs indépendants en difficulté

L’une des missions du CPSTI dans laquelle est engagée Bernard Carlier est l’action sociale de l’organisme qui vise à soutenir les travailleurs indépendants qui rencontrent des difficultés liées à leur santé, à la conjoncture économique ou à un sinistre.

Aide aux cotisants en difficulté (ACED)

En cas de difficultés particulières de trésorerie liées à votre santé, à un évènement extérieur ponctuel (incendie, accident, travaux de voirie à proximité de votre activité etc.) ou à des difficultés économiques ponctuelles (perte de marché, défaillance d’un client ou d’un partenaire etc.), cette aide permet, sous certaines conditions, de bénéficier d’une prise en charge totale ou partielle de vos cotisations et contributions sociales personnelles dues.

Aide aux cotisants en difficulté (ACED)
En cas de difficultés particulières de trésorerie liées à votre santé, à la conjoncture économique ou à un sinistre.

Aide financière exceptionnelle (AFE)
En cas de difficulté exceptionnelle et ponctuelle, susceptible de menacer la pérennité de votre activité.

Aide financière exceptionnelle (AFE)

L’aide financière exceptionnelle (AFE) a pour objet de soutenir le travailleur indépendant confronté à une difficulté exceptionnelle et ponctuelle susceptible de menacer la pérennité de son activité.

Les difficultés rencontrées peuvent être de natures diverses, telles que :

  • survenance d’un événement extérieur ponctuel :
    incendie, accident, travaux de voirie à proximité de l’activité, etc.
  • difficultés économiques ponctuelles de l’entreprise :
    perte de marché, défaillance d’un partenaire, défaut de paiement d’un client important, etc.
  • prise en charge des formalités de 1ère radiation

Aide d’urgence aux actifs victimes de catastrophe et intempéries

Le fonds catastrophe et intempéries permet d’accorder une aide d’urgence au profit des travailleurs indépendants actifs victimes de catastrophe ou d’intempéries, quels que soit leur statut.

Elle s’attache à répondre de manière très réactive aux besoins les plus urgents des travailleurs indépendants actifs concernés du fait de l’atteinte de leurs locaux professionnels, de leurs outils de production et/ou de leur domicile principal.

Il n’est pas nécessaire que le phénomène soit qualifié de catastrophe naturelle par les services de l’Etat pour bénéficier de cette aide.

Fonds catastrophe et intempéries (FCI)
Aide d’urgence aux actifs victimes de catastrophe et intempéries, pour pallier les besoins de première nécessité.

Accompagnement au départ à la retraite (ADR)
Un accompagnement pour faire face à cette période transitoire.

Accompagnement au départ à la retraite (ADR)

Si le montant de vos ressources avant et après passage à la retraite est et reste modeste, vous pouvez obtenir auprès de votre Urssaf, une prestation d’action sociale d’Accompagnement au Départ à la Retraite (ADR) pour :

  • vous permettre de compléter vos droits retraite si votre activité a diminué en fin de carrière et si vous rencontrez des difficultés à payer vos dernières cotisation et contributions sociales personnelles
  • vous aider à faire face à cette période transitoire

L’ADR vous accompagne au moment du passage à la retraite ; cette aide n’est donc attribuable qu’une seule fois et ne peut être attribuée rétroactivement.

Un dispositif de médiation des travailleurs indépendants

La médiation des travailleurs indépendants est un processus structuré par lequel les parties tentent de parvenir à un accord en vue de la résolution amiable de leur différend, avec l’aide d’un tiers, le médiateur régional ou national. Celui-ci agit en toute impartialité, confidentialité et neutralité et, après avoir écouté les parties, établit sous la forme d’une recommandation une solution au litige. Dans ce dispositif, le médiateur national des travailleurs indépendants :

  • définit l’organisation générale du traitement des réclamations par les médiateurs régionaux,
  • coordonne et anime leur activité,
  • établit un rapport annuel sur les activités de la médiation TI, rendu public, dans lequel il formule les propositions qui lui paraissent de nature à améliorer le fonctionnement du service rendu aux travailleurs indépendants.

En 2019, la médiation départementale de la sécurité sociale des indépendants devient régionale (cf. articles L 612-3L 612-4 et R 612-9 du code de la sécurité sociale).

Les médiateurs sont des personnes indépendantes, neutres et impartiales, dont l’activité est régie par une charte de déontologie. La demande de médiation est couverte par la confidentialité. La procédure est gratuite.

Les médiateurs ont été désignés par chaque instance régionale du CPSTI. Ils sont au nombre de 17.